Panthéon québécois des animaux

Historique du prix

 

En créant le Panthéon québécois des animaux, l'Association des médecins vétérinaires du Québec en pratique des petits animaux (AMVQ) a voulu souligner les bénéfices considérables que nous recevons tous comme société, à développer et encourager de meilleures relations entre les humains et les animaux de compagnie.

 

Description des catégories

Compagnon

Ce prix est attribué à un animal qui a réalisé des actions bénéfiques auprès de ses compagnons humains ou auprès de sa communauté (animal qui a aidé un enfant ou un adulte à passer à travers certaines épreuves).

Héros

Ce prix est attribué à un animal qui, au cours de l’année précédente, a permis de sauver ou de préserver la vie d’un humain (animal qui a sauvé un humain d’un incendie, de la noyade, d’un éboulis…). 

 

 

Formulaire

Professionnel

Ce prix vise à souligner le travail exceptionnel accompli par un animal dans le cadre de sa carrière vouée au service des humains (animal policier, zoothérapeute, gardien, dépisteur, transporteur…).

Prix PANTHÉON QUÉBÉCOIS DES ANIMAUX

Coordonnées de la personne qui soumet la candidature

Coordonnées du propriétaire de l'animal (si différent)

Détails de l'animal

Liste des récipiendaires

1998-2023

Pollux

Articles - Image d'intro
« Compagnon » - 2012

Pollux est une femelle croisée labrador et lévrier. Elle a, aujourd’hui, neuf ans et a été adoptée par Mme Isabelle Robitaille à la SPCA de Montréal en 2005. Heureuse et sans souci, elle vit donc dans une coquette maison de Montréal au sein d’une famille composée d’un couple et de trois enfants, âgés de huit, cinq et deux ans.
 
Hélas, le 20 juin 2010, la porte de clôture de la demeure familiale reste ouverte, car des rénovations y sont effectuées. Pollux en profite pour explorer le quartier. Les enfants, très attachés à leur compagnon, partent à sa recherche et passent des heures dans la rue et devant la maison à l'appeler en lui promettant un bon bol de nourriture. Mme Robitaille et son conjoint M. Turnbull, de leurs côtés, installent des affiches pour récupérer Pollux. Ils contactent Le Berger blanc et se déplacent à plusieurs occasions pour s’assurer et vérifier que personne ne signale sa découverte. Malgré tous ces efforts, après des semaines, les propriétaires ont perdu complètement la trace et l’espoir de revoir Pollux.
 
Puis, un an plus tard, presque jour pour jour, soit le 1er juillet 2011, Mme Robitaille entre chez elle et écoute un message sur son répondeur. On lui explique que la Société de protection des animaux a retrouvé son chien et qu’elle peut venir le reprendre. Afin d’en être sûre, elle demande qu’on lui fasse parvenir des photos. Aucun doute, il s’agit bien de ce brave Pollux! La famille n’en revient pas et l’excitation bat son plein. Pollux est vivant et en bonne santé! Il n’y a qu’un tout petit problème ; le refuge est situé à Kamloops, en Colombie- Britannique à plus de 4 500 km!
 
Comment a t’elle fait pour traverser le Canada sur une aussi grande distance, mais surtout, comment trouver l’argent pour le ramener au Québec ? Les billets d’avion, les frais de cage et de vaccin, tout cela s’élevant au-delà d’un millier de dollars. Nullement découragée, Mme Robitaille contacte les médias, raconte l’histoire de Pollux et sensibilise la population à l’importance de faire installer une puce électronique à ses animaux. En effet, c’est grâce à cette méthode d’identification que le refuge de Kamloops a été en mesure de découvrir le domicile de Pollux.
 
La SPCA internationale est touchée par la mésaventure et fait parvenir un message à Mme Robitaille stipulant qu'ils allaient prendre en charge tous les frais pour amener Pollux à destination.
 
C’est ainsi que le 8 juillet 2011, Pollux est enfin de retour dans son foyer. Mme Robitaille indique que : « Que du bonheur! Les enfants étaient fous de joie! » Elle ajoute, par la suite que Pollux n’a nullement eu besoin d’une nouvelle adaptation à sa maison, car : « Le plus surprenant, selon moi, est que Pollux se souvient d'absolument tout! Sur quels divans ou lits, elle n'avait pas le droit d'aller, ses endroits préférés pour faire ses pipis, de nos chats, et de tous ses commandements! Elle se souvenait de tout! »
 
Bien qu’on soupçonne que Pollux est sautée dans l’un des trains passant près de chez elle, il n’en demeure pas moins que sa traversée du Canada reste un véritable mystère.
En intronisant Pollux au Panthéon québécois des animaux, les médecins vétérinaires du Québec veulent souligner non seulement cet exploit incroyable et cette histoire fabuleuse, mais surtout mettre en évidence qu’avec les animaux, même si on est parfois loin des yeux, on est jamais loin du cœur!

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