Foire aux questions

Comme l'AMVQ n'a pas de pouvoir légal ou règlementaire, nous ne prenons pas les plaintes concernant les médecins vétérinaires. Si vous avez une plainte à formuler, vous devez vous adresser au syndic de l'OMVQ.

Voici un tableau qui illustre les principales différences entre l'OMVQ et l'AMVQ : 

L'Association des médecins vétérinaires du Québec (AMVQ) en pratique des petits animaux a pour mission de soutenir et de représenter ses membres. En voyant au développement professionnel et à la promotion des intérêts des médecins vétérinaires, elle favorise la qualité de la médecine vétérinaire. Elle contribue aussi à la protection du bien-être animal et à l'amélioration de la santé animale, humaine et environnementale (UNE seule santé).

Nous sommes donc une association qui s'adapte aux préoccupations de ses membres et qui innove constamment pour répondre aux nouveaux défis propres à la pratique de la profession.

Nos valeurs sont : 

  • La collaboration
  • L'intégrité
  • La bienveillance
  • Le leadership
  • L'engagement.

  • Bien se laver les mains avec du savon après avoir préparé la nourriture

  • Bien laver la gamelle à l’eau chaude et au savon après chaque repas (ne pas mettre au lave-vaisselle)

  • Toxoplasma gondii

  • Neospora caninum

  • Sarcocystis

  • Vers intestinaux (sous forme tissulaire kystique)

  • Maladie d’Aujeszky (Herpes virus porcin)

  • Coronavirus

  • Grippe aviaire (H5N1) - plusieurs cas fatals chez des chats dans la dernière année

La diète crue (ou alimentation « raw », BARF — Biologically Appropriate Raw Food) n’est pas recommandée par les vétérinaires pour traiter une condition médicale spécifique, car il existe toujours des alternatives plus sécuritaires, surtout en matière de sécurité sanitaire. Voici les principaux risques y étant associés:

  • Risque de contamination bactérienne (Salmonella, E. coli, Listeria) — pour l’animal ET pour les humains (surtout les enfants, femmes enceintes, personnes âgées).
  • Risque de déséquilibres nutritionnels si la diète n’est pas formulée avec précision.
  • Risque de fractures dentaires ou perforations avec les os crus.

Dans une diète crue faite maison, la viande utilisée proviendra généralement de l’épicerie : elle aura donc un grade de consommation humaine et une traçabilité. Toutefois, le risque de contamination demeure présent.

  • Fracture dentaire

  • Étouffement

  • Perforation et/ou occlusion de l’intestin

  • Déficits et/ou excès vitamines et minéraux

  • Présence de résidus et/ou contaminants dans la viande (manque de traçabilité)

  • Jeunes enfants : Leur système immunitaire est encore en développement. Ils portent souvent les mains à la bouche après avoir touché des animaux ou des surfaces souillées. Ils peuvent avoir plus de contacts rapprochés avec les animaux (ex. : câlins, léchouilles).

  • Personnes âgées : Leur système immunitaire peut être affaibli avec l’âge. Certaines maladies chroniques augmentent leur sensibilité aux infections.

  • Personnes immunodéprimées : Maladies comme le VIH/sida, certains cancers, ou maladies auto-immunes. Utilisation de médicaments immunosuppresseurs (chimiothérapie, corticoïdes, greffes d’organes, etc.). Risque accru de formes graves ou atypiques de zoonoses (ex. : toxoplasmose cérébrale, cryptosporidiose sévère).

  • Hygiène quotidienne : Se laver les mains avec du savon après avoir touché la litière, ramasser les selles de son chien, après avoir touché son compagnon ou ses gamelles

  • Éviter de se faire lécher le visage ou les plaies

  • Bien nettoyer les plaies de griffures ou de morsures avec du savon

  • Entretien de la litière :  Vider et nettoyer la litière tous les jours, surtout en cas de grossesse (risque de toxoplasmose)

  • Suivi vétérinaire régulier :

    • Suivi de la croissance

    • Traitements antiparasitaires internes (vers)

    • CONSULTER IMMÉDIATEMENT EN CAS DE TROUBLES DIGESTIFS (vomissements, diarrhée, perte d’appétit)

 Faux. Les viandes destinées à la consommation crue pour les humains sont plus rarement contaminées par des bactéries pathogènes (Salmonella, E. coli, Listeria). Les viandes crues destinées aux animaux ne répondent généralement pas aux mêmes critères.

De plus, les bactéries et parasites présents dans la viande crue peuvent ne pas rendre malade un adulte en santé, mais infecter un animal plus vulnérable (animal jeune ou âgé, immunosupprimé).

Finalement, la viande crue n’est pas équilibrée en nutriments essentiels si elle n’est pas formulée avec soin : carences en calcium, déséquilibre en vitamines et minéraux, excès de phosphore, etc.

 Faux. Le système digestif des chiens a évolué pendant ses milliers d’années de domestications. Il a un système digestif différent de celui de canins sauvages ; il digère mieux l’amidon, par exemple. Nos ancêtres, comme ceux des chiens, mangeaient de la viande crue — parce qu’ils n’avaient pas d’autre choix. Aujourd’hui, la cuisson est une protection essentielle contre les infections et une amélioration de la digestion.

Il existe un formulaire en ligne sur le site de la MAPAQ. Vous pouvez le remplir si vous soupçonnez qu'un animal est maltraité. Vous pouvez également les rejoindre par téléphone au 1 844 ANIMAUX (264-6289). Le tout demeure confidentiel.

L'AMVQ n'offre pas de soins aux animaux ni de consultations. Notre mission est de soutenir et représenter les médecins vétérinaires membres de notre Association. Cependant, nous avons regroupé plusieurs liens vers des ressources qui peuvent vous être utiles. Nous avons également conçues des capsules informatives spécialement pour les propriétaires d'animaux de compagnie. 

Pour toute demande médiatique ou pour obtenir une entrevue avec un(e) porte-parole, veuillez contacter directement le Dr Michel Pepin, Collaborateur aux communications de l’AMVQ à l’adresse courriel: Pepin.michel@gmail.com ou à Mme Nathalie Simard, Responsable des communications et du marketing à l'adresse courriel: communications-mktg@amvq.qc.ca

Que vous désiriez faire du placement publicitaire, réserver un kiosque à notre Congrès annuel ou mettre des bannières dans nos différents médias, vous pouvez rejoindre Mme Julie Marseille, Adjointe administrative, services aux membres et partenariats : 

Un animal de compagnie, c’est beaucoup d’amour, mais aussi un investissement de temps et d'argent. Il est préférable d'être bien avisé des coûts avant d'adopter. C'est pour cela que nous avons créé les « Fiches d'évaluation des coûts d'entretien ».  Ces coûts sont approximatifs, varient d'un professionnel à l'autre et sont révisés chaque année. 

Il existe plusieurs types d'assurances selon les besoin de vos animaux et de votre budget. Les prix varient en fonction de plusieurs critères : 

  • Espèce
  • Race
  • Âge
  • Conditions médicales pré-existantes
  • Endroit où vous vivez
  • Si votre animal (chat) va à l'extérieur, ou non
  • Montant de la franchise
  • Soins couverts et exclusions

Certaines assurances remboursent directement l'établissement vétérinaire, d'autres vous remboursent après que vous ayez déjà payé le vétérinaire.

Le mieux est de magasiner les différents plans. Il existe certaines assurances qui sont reliées à des cartes, des banques ou des abonnements. 

Malheureusement, l'AMVQ n'offre pas ce type d'aide. Cependant, il existe certaines Fondations qui peuvent, selon certains critères, vous aider. Nous en avons fait la liste dans notre section « Ressources ».

À la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, située à Saint-Hyacinthe, grâce au « Refuge de la Faculté », offre également certaines chirurgies et interventions à moindre coûts.

Certaines cliniques de stérilisation à moindre coûts sont offertes par des établissements vétérinaires.  Pour en savoir davantage, il faut s'informer directement à ces cliniques.

Enfin, suite à la nouvelle règlementation de la loi 67, certaines sociétés de protection des animaux, qui sont à but non lucratifs, pourront offrir des soins à moindre coûts pour les animaux de personnes dans le besoin.

Nos formations et congrès sont réservés aux médecins vétérinaires seulement. Certains événements, tels que nos Congrès annuels, sont ouverts aux technicien(ne)s en santé animale ainsi qu'au personnel de soutien des établissements vétérinaires. 

Il arrive que nous ayons des événements touchant certains intervenants du milieu comme les toiletteur(eur)s ou éleveur(euse)s. 

NON. Les puces préfèrent les animaux (chats, chiens, rongeurs), mais elles peuvent piquer les humains (elles peuvent causer des piqûres rouges qui démangent, généralement aux chevilles ou jambes), surtout si l’infestation est importante ou si aucun animal-hôte n’est présent. Elles ne vivent pas longtemps sur l’humain, car notre corps est moins adapté qu’un animal couvert de poils.

En raison des changements climatiques, les hivers sont souvent plus courts et plus doux. Les parasites comme les puces, tiques, moustiques (vecteurs de vers du cœur) restent actifs plus tôt au printemps et plus tard à l’automne, voire toute l’année dans certaines régions.

  • Changements climatiques et réchauffement global : Les hivers sont devenus plus doux et plus courts, ce qui permet aux tiques de survivre plus facilement et plus longtemps. Les tiques ont ainsi une plus longue période d’activité (printemps, été, automne), parfois même presque toute l’année.

  • Expansion de l’habitat favorable : La reforestation et la création de milieux boisés fragmentés autour des zones habitées offrent un habitat idéal aux tiques. Plus d’arbres, de broussailles, et de feuillus permettent aux tiques de se développer et de trouver des hôtes.

  • Augmentation de la population de certains animaux hôtes : Les tiques ont besoin d’animaux pour se nourrir à chaque stade de leur cycle (larve, nymphe, adulte). La hausse des populations de cerfs de Virginie, petits mammifères (souris, écureuils) et même certains oiseaux favorise la prolifération des tiques. Ces animaux transportent les tiques dans de nouvelles zones.

  • Plus d’interactions humains/nature : L’augmentation des activités de plein air (randonnées, camping, chasse) et l’urbanisation près des milieux naturels exposent davantage les humains et les animaux domestiques aux tiques.

AUCUN.  Même si certains produits peuvent avoir un effet répulsif sur certains parasites, l’efficacité n’est pas suffisante et certains peuvent être toxiques ou nuisibles pour les animaux de compagnie. Les produits naturels ne remplacent donc jamais les traitements antiparasitaires recommandés par le vétérinaire.

 

Faux. L’ail n’est ni efficace ni sécuritaire comme traitement antiparasitaire pour nos animaux de compagnie.  L’ail est toxique pour les chiens et surtout les chats, il peut provoquer une anémie (destruction des globules rouges).

 

Faux. La plupart des parasites peuvent infester une grande variété d’espèces vivantes : plantes et animaux, y compris les humains. Cependant, les parasites ont des hôtes ou des groupes d’hôtes “préférés”. Par exemple, le toxoplasme a besoin du chat comme hôte pour se reproduire, le chat est son hôte définitif. Elle peut infester l’humain, mais l’humain ne pourra pas la transmettre puisqu’il s’agit d’un hôte qu’on dit accidentel (pas normalement prévu dans le cycle du parasite, mais peut quand même être infecté).

 

Faux. Les colliers antipuces peuvent être efficaces contre les puces dans la région du collier, mais ne protègent pas le reste du corps et n’a pas d’efficacité contre tous les parasites (tiques, vers, etc.).

 

Faux. Un chat adulte et en santé est très peu susceptible d’excréter de la toxoplasmose. De plus, le risque de toxoplasmose peut être réduit par des précautions simples :

  • Éviter de nettoyer la litière (ou porter des gants et bien se laver les mains après).
  • Nettoyer la litière tous les jours (le parasite devient infectieux après 24h).
  • Ne pas donner accès à l’extérieur à son chat.
  • Éviter de toucher la terre ou les légumes non lavés sans protection.

 

Il n’est donc absolument pas nécessaire de se séparer du chat pendant la grossesse. La toxoplasmose est plus susceptible de se transmettre à l’humain par l’alimentation (viande et poisson crus) ou le jardinage que par le chat.

 

Faux. Un parasite est tout organisme vivant qui vit aux dépens d’un autre être vivant, qu’il soit insecte ou non.

Certains parasites sont des insectes (ex. : puces, poux, moustiques). D'autres sont des vers (ex. : vers ronds, ténias, ankylostomes). D'autres encore sont des protozoaires microscopiques (ex. : Giardia, Toxoplasma, Plasmodium – celui de la malaria).

 

Faux. Il existe deux grands types de parasites :

  • Endoparasites : vivent à l’intérieur du corps (intestin, sang, tissus), ex. : Giardia, ascaris.
  • Ectoparasites : vivent à l’extérieur, sur la peau ou les poils, ex. : puces, tiques, poux, acariens.

Dans la majorité du temps, votre médecin vétérinaire de famille va vous faire une référence pour consulter un vétérinaire spécialiste lorsque requis. Il existe également une liste sur le site de l'Ordre. Vous pouvez effectuer une recherche par spécialité. 

Notre association ne peut en aucun cas vous référer à un médecin vétérinaire spécifique. Nous vous encourageons à visiter le site de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, dans la section Trouver un médecin vétérinaireVous pouvez faire une recherche par ville, par région, par domaine de pratique et autres critères pertinents. 

Il est recommandé de donner le premier vaccin dès l’âge de 8 semaines (environ 2 mois) et de poursuivre aux 4 semaines jusqu’à l’âge de 16 semaines (environ 4 mois) afin de s’assurer qu’une réponse immunitaire adéquate et persistante.

Oui. Il est toujours possible de faire un titrage d’anticorps, c’est-à-dire une prise de sang suivie d’une analyse en laboratoire. Un titrage doit être effectué pour chaque maladie individuelle, ce qui nécessite beaucoup de temps et représente des coûts élevés.

Non, idéalement. Certaines situations pourraient nécessiter des vaccins, mais il est important de discuter avec votre vétérinaire des risques vs bénéfices de la vaccination dans ces situations.

Non. Il est important qu’un animal soit en santé afin que son système immunitaire puisse répondre adéquatement au vaccin et créer une réponse immunitaire normale. C’est pourquoi un examen physique est nécessaire avant d’administrer un vaccin.

  • Herpes virus félin

  • Panleucopénie

  • Calicivirus

  • Virus de la leucémie féline

  • Parvovirus

  • Distemper

  • Parainfluenza

  • Adénovirus type-2

  • Rage

  • Leptospirose

  • Bordetella bronchiseptica

Faux. Aucun vaccin n’est actuellement obligatoire au Québec, toutefois, plusieurs pays exigent le vaccin de rage.

Faux. Il n’y a aucune corrélation entre les races et/ou couleurs de chiens et les effets secondaires de la vaccination contre la leptospirose.

 Vrai. Il est important de faire administrer les rappels dans les délais prescrits afin de maintenir une immunité efficace. Certaines maladies ont des formes juvéniles et adultes, certaines maladies sont à risque pendant toute la vie de l’animal, certaines causent des infections latentes et peuvent se réactiver.

 

Faux. Certaines maladies peuvent être transmises indirectement, par contact avec vêtements, mains ou souliers contaminés par contact direct avec animal malade ou par contact avec leur environnement. Certaines maladies peuvent aussi se transmettre par éternuements, par exemple, à travers un moustiquaire.

De plus si votre animal sort à l’extérieur par erreur, il ne sera pas protégé.

Faux. Un vaccin prend jusqu’à 10 jours avant d’atteindre son efficacité. De plus, dans le cas d’un chiot ou d’un chaton, il est recommandé d’attendre 10 jours après son DERNIER vaccin (vers 4 mois) avant de fréquenter des environnements potentiellement infectés ou des animaux inconnus.

Oui. Animal trop jeune, femelle gestante ou allaitante, animal malade, animal immunosupprimé (maladie ou traitement immunomodulateur). Il est important de discuter avec votre vétérinaire des risques vs bénéfices de la vaccination dans ces situations.

  • Morsure d’un animal infecté : La salive contenant le virus pénètre par la peau blessée

  • Griffure ou léchage d’une plaie ou d’une muqueuse (yeux, bouche, nez)

  • Salive en contact avec une égratignure ou une coupure (même très petite)

Le virus n’entre pas dans le corps par une peau saine.

  • Morsures ou griffures
  • Contact avec la salive, le sang, les selles ou l’urine
  • Inhalation de particules (ex. : excréments séchés, poussières contaminées)
  • Consommation de viande ou d’eau contaminée
  • Piqûres d’insectes vecteurs (tiques, moustiques, puces qui ont piqué un animal sauvage)

Oui, les animaux sauvages peuvent vous transmettre des maladies, parfois graves, par contact direct ou indirect. Ces maladies sont appelées zoonoses, comme celles transmises par les animaux domestiques. Bien que nous ayons moins de contact direct avec les animaux sauvages, le risque de transmission de zoonoses est bien présent puisque les animaux sauvages n’ont pas accès à des traitements préventifs.
Voici quelques exemples :

  • Rage
  • Baylisascariose
  • Maladie de Lyme

Oui, votre chat peut potentiellement vous transmettre certaines maladies, appelées zoonoses, c’est-à-dire des maladies transmissibles des animaux aux humains. Cela dit, la majorité des chats bien soignés, vaccinés et vermifugés posent très peu de risques, surtout si vous respectez les règles d’hygiène de base.
Voici quelques exemples :

  • Rage
  • Bartonellose
  • Toxoplasmose

Oui, votre chien peut potentiellement vous transmettre certaines maladies appelées zoonoses, c’est-à-dire des maladies transmissibles des animaux aux humains. Cela dit, la majorité des chiens bien soignés, vaccinés et vermifugés posent très peu de risques, surtout si vous respectez les règles d’hygiène de base.

 

Voici quelques exemples :

  • Rage
  • Leptospirose
  • Giardiose

Oui, les humains peuvent potentiellement transmettre des maladies, bien que ce soit rare. Il y a eu des cas rapportés de transmission de virus respiratoire surtout (exemple, grippe porcine chez le furet, COVID19 chez le chat).

  • Hygiène quotidienne : Se laver les mains avec du savon après avoir touché la litière, ramasser les selles de son chien, après avoir touché son compagnon ou ses gamelles

  • Éviter de se faire lécher le visage ou les plaies

  • Bien nettoyer les plaies de griffures ou de morsures avec du savon

  • Entretien de la litière :  Vider et nettoyer la litière tous les jours, surtout en cas de grossesse (risque de toxoplasmose)

  • Suivi vétérinaire régulier :

    • Vaccination à jour (rage, même si le chat reste à l’intérieur)

    • Traitements antiparasitaires externes et internes (vers, puces, tiques)

  • Surveillance du comportement

    • Éviter les jeux trop brusques (prévention des griffures)

    • Identifier les comportements de chasse si votre chat va à l’extérieur

  • Ne jamais manipuler un animal sauvage, surtout s’il semble malade ou désorienté

  • Éviter de nourrir ou d’approcher les animaux sauvages, même dans un contexte urbain (ratons laveurs, moufettes, écureuils)

  • Porter des gants si vous devez manipuler un animal mort ou du matériel contaminé

  • Utiliser un masque si vous nettoyez un espace souillé par des excréments de rongeurs (ex. : cabanon, grenier)

  • Éviter l’eau stagnante ou les flaques après de fortes pluies (risque de leptospirose)

  • Faire attention aux tiques : port de vêtements longs, répulsifs, inspection du corps après une sortie

  • Laver soigneusement les fruits cueillis en forêt ou dans des zones accessibles aux animaux

  • Rage
  • Leptospirose
  • Bartonellose
  • Baylisascariose
  • Toxoplasmose
  • Giardiose
  • Coxiellose (Fièvre Q – fermettes de Pâques)
  • Cryptosporidiose
  • Etc.

  • Chauves-souris (principal réservoir au Québec et au Canada)

  • Ratons laveurs, renards, moufettes (régions où la rage circule)

  • Chiens (très fréquent dans les pays en développement — cause de >95 % des cas humains)

  • Chats (plus rarement, mais possibles s’ils sont exposés)

  • Animaux d’élevage ou sauvages (vaches, chevaux, etc., mais très peu communs comme source)

 

Au Québec, la rage circule principalement chez les chauves-souris, et parfois chez les ratons laveurs ou renards selon les régions.

Signes précoces :

  • Changement de comportement (agressivité ou apathie inhabituelle)
  • Fièvre
  • Léchage excessif de la morsure ou de la plaie

Signes avancés :

  • Agitation, nervosité, agressivité soudaine
  • Morsures sans provocation
  • Vocalises anormales
  • Hypersalivation ("mousse" à la bouche)
  • Difficulté à avaler
  • Paralysie progressive (souvent des pattes postérieures)

 

La mort survient rapidement (environ 7 jours) après apparition des symptômes.

  • Jeunes enfants : Leur système immunitaire est encore en développement. Ils portent souvent les mains à la bouche après avoir touché des animaux ou des surfaces souillées. Ils peuvent avoir plus de contacts rapprochés avec les animaux (ex. : câlins, léchouilles).
  • Personnes âgées : Leur système immunitaire peut être affaibli avec l’âge. Certaines maladies chroniques augmentent leur sensibilité aux infections.
  • Femmes enceintes : Elles sont plus vulnérables à certaines infections (ex. : toxoplasmose, listériose). Certaines zoonoses peuvent affecter le fœtus (malformations, fausses couches, accouchements prématurés).
  • Personnes immunodéprimées : Maladies comme le VIH/sida, certains cancers, ou maladies auto-immunes. Utilisation de médicaments immunosuppresseurs (chimiothérapie, corticoïdes, greffes d’organes, etc.). Risque accru de formes graves ou atypiques de zoonoses (ex. : toxoplasmose cérébrale, cryptosporidiose sévère).
  • Travailleurs en contact régulier avec les animaux :  Vétérinaires, éleveurs, agriculteurs, employés de refuges, soigneurs, chasseurs, bouchers.
  • Voyageurs internationaux :   Risque d’exposition à des zoonoses exotiques. Contact avec des animaux dans des régions où les mesures de prévention sont moins développées (ex. Safaris, prise de photos avec des animaux).